Oct
20

Un peu de culture autour de la Kétouba


by Tom A
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Comme pour les Chrétiens, le mariage juif traditionnel engage les deux futurs époux, mais aussi leurs familles respectives ; celles-ci peuvent négocier l’union entre elles ou faire appel à un entremetteur. Le mariage est un processus en deux étapes.
La première étape, nommée fiançailles, comporte les kidoushîn, au cours desquelles les familles se mettent d’accord entre elles sur les modalités matérielles et financières de la future union ; lors des kidoushîn, le fiancé passe un anneau au doigt de sa fiancée, qui lui devient officiellement promise.
Vient le jour du mariage, où la cérémonie se déroule à la synagogue, dans une autre salle ou à l’extérieur, sous le dais nuptial (Houppa) qui symbolise le nouveau foyer fondé.

Le ‘Hatan, qui est l’époux et la la Kala, l’épouse, tous les deux sous la ‘Houppa vont bientôt s’unir pour la vie. Le rabbin prend le verre de vin pour réciter le premier « Kiddouch ». Puis, deux témoins religieux approchent et vérifient l’alliance en or pur qui sera posée dans quelques instants à l’index de la main droite de Mademoiselle, qui va devenir Madame, après la récitation d’une formule de circonstance par le ‘Hatan :

הרי את מקדשת לי בטבעת זו כדת משה וישראל

« Te voici sanctifiée à moi par cet anneau selon la loi de Moïse et d’Israël »

Le rabbin lit la Kétouba écrite en araméen où sont mentionnés les engagements du mari envers sa femme. Le mari et les témoins signent la Kétouba, elle a le statut d’un accord légal liant les deux parties.

Par le mariage, le ‘Hatan et la Kala s’engagent à prendre en charge certaines responsabilités conjugales détaillées dans la Kétouba  qui constitue aussi une véritable déclaration des droits de la femme tant durant la vie maritale qu’en cas de dissolution de leur union.

Il a l’obligation envers son épouse, principalement, de

–         La Nourrir

–         La Protéger

–         La Vêtir

–         Et d’être à l’écoute de ses besoins affectifs

En espérant Ketouba bien,

Votre chroniqueur Ketoubonement fou, Tom A.



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